Organização Cultural de Defesa da Cidadania - Entidade Apartidária

domingo, 23 de março de 2014

BRÉSIL, VIVRE ET SURVIVRE TABLEAU DE FOND aux indignations collectives.




 De combien d’indignations est composée l'actuelle onde d'indignation collective au Brésil?

Combien sont-elles passées sous le signe de l'indifférence, ancrées dans la nuit des temps? Sans jamais voir des punitions exemplaires sinaliser des nouveaux temps á tolérance zero, soumettant á des punitions exemplaires tous les excès qui portent atteintes au bien-être collectif ? Paradoxalement. elle finit par atteindre bien plus l’indigné que la cause qui le tourmente. C’est lui qui est soumis au ridicule et montré du doigt. Voyons donc quelques unes qui ont un fond différent:
  • Il y a donc l’indignation devant le silence qui suit les lendemains de tout scandale rendu public. Mais qui devra attendre que procés suive son cour, 10/12 ans plus tard, Sauf aspects mis sous Secret de Justice. Qui n'est qu'un silence officiel!
  • Comment peut-on considérer que vivre dans des conditions inhumaines, sans habitat ni transports publics décents est vivre? N'est-ce une source d'indignation?
  • Pouvor assurer une Education á la hauteur des richesses dilapidées sans jamais réussir á implanter un bon système éducatif qui puisse rétablir l’ordre des choses, n'est-ce l’origine de bien des cris clamés par les foules d’indignés?
  • Cette lamentable politique de la Santé Publique inexistente lá il le faudrait le plus, parmi la population qui ne peut se payer des services privés de santé, ne peut elle être la source de tant de révoltes, de tant d'indignation ? 
  • Quand tout ce qui touche aux besoins de l’homme est dégradé dès l’enfance avec l’inexistence de crèches suffisantes, non adaptées aux besoins d'éliminer les inégalités sociales, n'est-ce justifier une colère montante? On a fini par aboutir á plusieurs réalités dans le vécu de l’enfance. Celle qui vit entre des murs de sécurité dressés pour la protéger de violences dont elle n’est pas coupable. Est-on coupable de naître dans des familles riches ou aisées ? Tout comme on ne l’est pas á naître dans ces autres réalités classées sous C/D/E, bafouant le droit constitutionnel qui protège tout enfant et adolescent. Combien sont-ils á avoir leurs droits ignorés par tous et montrés coupables d'un état de violence provenant des conditions de vie?
  • Il y a l’indignation devant les résultats des fruits du travail collectif quand travailler sans répit ne donne pas le droit de profiter de l’évolution économique du pays, réservant á une minorité absolue des suplus jamais distribués équitablement. Ainsi ceux qui en ont les moyens peuvent se permettre de vivre dignement, avec un luxe extraordinaire pour un pays atteint par un cataclisme social. Légitime des fois. Mais qui ne peut qu‘interpeller devant un voisinage immédiat de favelas et de quartiers d’où sortent ceux qui vont travailler « en face ».
  •  L’indignation collective finit par ne plus distinguer entre les bons et sérieux politiciens de ceux qui ne cherchent qu’á atteindre les îles paradisiaques des classes privilégiées et connaissent une nette évolution, immédiate, dans leur qualité de vivre alors que tout un peuple doit s'y attendre dans  un lointain et incertain avenir.  
Il y a un parcours identique quand tombe le mur du silence concernant quelques « affaires » : tous clament leur innocence et protestent contre la presse (coupable de chercher le sensacionalisme et non pas la vérité). Les humeurs s’enflamment entre accusateurs et supposés coupables. Un scandale fait surface et alimente les principales nouvelles et médias. Qui enflamment á leur tour plus encore. Le peuple, quant á lui, en rit, comme s'il nous disait "á quoi vous attendez-vous donc?"  Et on finit par paraître idiot á se scandaliser autant! Puis d’autres raisons d’indignation surgissent banalisant la premiére, inchangée et impunie. Des millions finissent par disparaitre ainsi sans coupables. A peine une ou deux personnes si l'on va loin! Par contre, quand il s’agit de petits vols dans le commerce la loi et la police sont implacables. Et l'on applique la sévérité au nom d'une morale douteuse.
Et pourtant, combien sommes-nous qui souhaitons des changements profonds? Comment s’y prendre? Il faut absolument créer une conscience collective des enjeux. A niveau interne qu’á l'international; quand des liens entre peuples peuvent être plus confiables que ceux des gouvernements concernés. Puisque l'indignation par le monde n'est pas étrangère á une overdose de corruption qui atteint en plein le bien-être social collectif (en Europe, aux Etats-Unis et ailleurs).
Suite lundi prochain....Toufic Attar  23/03/14
Bientôt dans ces colonnes nos hommages pour un triste anniversaire: 1914/2014! Cent ans déjà.


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