S’indigner de quoi ? Vue du Brésil, la question est autre : vaut-il la peine de s’indigner ?
Avant de plonger dans la question de l’indignation au Brésil, venons en aux faits qui ont déclenché cette envie d’en parler : les circonstances internationales depuis 2008, avec des retombées en 2011 qui n’ont pas fini de surprendre et qui auront certainement des conséquences plus profondes dans le monde, même dans la diplomatie mondiale !
Le monde est plus petit que jamais sans plus d’espace d’expansion pour ceux qui ont pris l’habitude de grandir ou de recommencer leur vie ailleurs. D’espace géographique terrestre bien sûr, attendant le moment que la Stratosphére et le monde des bas-fonds des océans connaissent le triste sort de l’Ouest Américain : une exploitation au détriment de la nature et ceux qui y vivent naturellement, dits indigénes !
L’ironie de l’Histoire, c’est qu’elle se sert de petites excuses pour provoquer de profonds changements dans le pouvoir jusqu’alors établi. Ce fut le cas avec ce vendeur ambulant tunisien qui sacrifia sa vie, fatigué de se soumettre á un systéme bouffeur d’hommes. Il ne pouvait pas s’imaginer la formidable explosion locale qui allait s’en suivre. Et les tempêtes déclenchées en Méditerranée surtout !
L’indignation au Brésil est depuis longtemps ancrée dans la nuit des temps et finit par atteindre bien plus l’indigné que la source qui le déclenche.
Exprimer son indignation, ici, devant des faits aussi graves que ceux qui se sont transformées en banalités, c’est provoquer l’incomprehension des interlocuteurs. Il y a une sorte de mur du silence immédiat á toute révélation qui indigne au pluriel.
Quoi de plus banale au Brésil qu’une favela ? Il y en a dans toutes les villes, des plus grandes aux plus petites. C’est le degré de progrés qui détermine son expansion. Prenez les plans de Rio de Janeiro voilá 50 ans et aujourd’hui : l’expansion territoriale des favelas est expressive ! Il serait impossible de ne pas voir ce phénomene et prendre des mesures aptes á bloquer ce courant qui a mené tout droit á une rupture sociale rare dans le monde.Et pourtant la réalité est lá révêlant un pays immensement riche et d'un rare potentiel....mais oú régne une politique faite de scandales et silences, s'entremêlant, dans tous les domaines.
Finissant par créer une sorte de fatalité: c'est partout pareil, donc normal ici! Est-ce vrai? A quelle échelle devient-elle révolte populaire?
Voilá une invitation á une reflexion collective. A suivre....Teo Attar
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